Depuis quelques jours, on assiste à travers la
France à un mouvement de grogne des éleveurs. Des barrages routiers
ont été mis en place un peu partout et les accès à des sites touristiques célèbres comme le mont Saint-Michel ou la grotte de Lascaux sont fortement touchés.
La situation des éleveurs est extrêmement
difficile, étranglés d’une part par les dettes et d’autre part
touchés par l’effondrement des cours. Devant cette situation de
blocage, François Hollande a annoncé un plan d’urgence visant à
améliorer la situation de cette profession.
Mais quels sont les
problèmes de cette filière ?
Voici
un condensé de la situation :
- les prix payés aux producteurs sont loin de couvrir les coûts de production.
- industries et distributeurs s’en
mettent plein les poches.
- effondrement des cours.
- l’embargo russe sur les produits
agroalimentaires occidentaux.
- la crise grecque (un tiers des
approvisionnements grecs fournis par la France).
- la concurrence étrangère (avec des coûts
de production bien plus bas qu’en France).
- etc.
Les principales mesures d'aide proposées par le gouvernement :
- redressement des prix payés aux éleveurs.
- restructuration de la dette.
- 600 millions d'euros d'aide (exonération de cotisations, remboursement anticipé de TVA, etc.).
- développement de la contractualisation entre éleveurs et industriels agroalimentaires.
- augmentation des débouchés à l'exportation.
- étiquetage et approvisionnement local (dans les cantines par exemple).
- diversification des éleveurs (utilisation par exemple de méthaniseurs afin de transformer les effluents d'élevage en électricité).
- simplification des procédures administratives et des contrôles sur le terrain.
Ces mesures suffiront-elles à apaiser les éleveurs et à leur redonner un espoir dans leur activité ?