Emilie König : djihadiste

Quel parcours que celui de cette bretonne de 33 ans !

- 1984 : naissance à Lorient, d’un père gendarme et dernière d’une famille de quatre enfants.
- scolarité normale.
- se convertit au contact de son premier mari, algérien, qui fait de la prison pour trafic de drogue.
- apprend l’arabe et se fait appeler Samra.
- se voile entièrement et adhère au groupe islamiste nantais Forsane Alizza (groupe dissolu depuis).
- 2010 : entièrement radicalisée, elle milite et appelle à la guerre sainte lors de manifestations et sur les réseaux sociaux.
- 2012 : laisse ses deux enfants pour rejoindre son mari en Syrie, parti faire la guerre pour le groupe État islamique avant d’être tué.
- 2013 : participe activement à la propagande djihadiste notamment au travers de vidéos et s’adresse même à ses enfants restés en France : "N’oubliez pas que vous êtes musulmans (...) Le djihad ne cessera pas aussi longtemps qu’il y aura des ennemis à combattre."
- 2014 : son nom est ajouté par les Nations unies à la liste des personnes associées à Al Qaida en Irak, et fait l’objet de sanctions internationales et d’interdictions de voyager. Elle est également inscrite sur la liste noire des terroristes internationaux établie par les autorités américaines.
- 2017 : début décembre, elle est arrêtée en Syrie par les forces kurdes et est actuellement détenue avec ses trois enfants, un garçon de deux ans et deux jumelles d'un an (nés en zone irako-syrienne).

Sa mère qui a pu (a priori) l’avoir au téléphone s’inquiète de ses conditions de détention et vient d’écrire au ministre des Affaires étrangères (Jean-Yves Le Drian) afin de lui demander de la rapatrier. La septuagénaire affirme que sa fille n'adhère plus à l'idéologie de l'État islamique : "Elle veut revenir, elle demande pardon à sa famille, à ses amis, à son pays. Elle regrette tous ses propos et assure vouloir payer sa dette en France."

Mais bien sûr, ce serait trop facile. Maintenant que ça pue la merde, on veut tourner casaque ou devrais-je dire burqa ?