En 2015, l'UMP est devenu "Les Républicains", un changement de nom sûrement adopté pour faire oublier les affaires... comme notamment celles de Bygmalion et la faillite du parti qui avait déjà appelé aux dons en 2013. Un parti qui veut gérer la France, mais qui n'arrive même pas à tenir son propre budget... n'est-ce pas madame Pécresse ? Pathétique !
A l'extrême droite, il y a eu aussi des changements. En 2018, Marine Le Pen ferme un chapitre de l'histoire du Front National, un mouvement fondé par son père plus de 45 ans auparavant. Après avoir créé le "Rassemblement Bleu Marine", le parti est devenu le RN (Rassemblement national).
Cette année, c'est le parti LREM (la République en marche) fondé par Emmanuel Macron qui adopte un nouveau nom. LREM devient "Renaissance" ! Un nom qui me fait aussitôt penser au parti d'Eric Zemmour : Reconquête! Des noms courts, simples et qui veulent véhiculer (a priori) de nouvelles idées.
Et que dire de celui de la gauche réunifiée avec l'accord signé par les partis de Gauche pour les législatives du mois de juin ? EELV, le PCF, LFI et le PS se sont (enfin) entendus sur un accord de principe qui fera que plus de 500 circonscriptions auront pour ces partis un candidat commun sous l'étiquette "Nupes" : la Nouvelle Union populaire écologique et sociale. 😲
Waouh le nom ! Ils ont dû creuser pour le trouver...
Mais au final, changer le nom d'un parti, c'est avoir une trop forte confiance dans le pouvoir du langage. On met des mots en pensant qu'ils auront des effets, sauf que les mots n'ont pas le pouvoir de produire des actes. C'est une logique tirée de l'entreprise, sauf que la politique n'est pas une entreprise, elle ne se résume pas un changement de nom.
Et c'est là que l'on voit encore une fois, les limites de nos politiciens qui n'ont toujours rien compris à ce qui nous préoccupe vraiment.
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