La déchéance de nationalité

Un sondage Odoxa diffusé hier pour Paris Match et iTélé* avance que 73% des français approuvent le principe de la déchéance de nationalité aux personnes condamnées pour terrorisme, mais ne considère pas cette réforme comme prioritaire.

Sur ces 73% :
- 45% se disent "tout à fait favorables"
- 28% "plutôt favorables"
- 26% y sont au contraire opposés (9% "tout à fait" et 17% "plutôt")

65 % des sympathisants de gauche y sont favorables et 35% opposés. Chez les proches de la droite, la déchéance est plébiscitée par 82%, contre 17% qui y sont opposés.

En revanche, pour 61% des personnes interrogées, "la réforme constitutionnelle sur l’extension de la déchéance de la nationalité" n’est "pas prioritaire", contre 38% d’un avis contraire.

Enfin, pour trois Français sur quatre (76%), les positions des responsables politiques sur le sujet ne sont "pas claires", contre 23% d’un avis contraire.

* Enquête réalisée les 4 et 5 février, auprès d'un échantillon de 1 012 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.