mercredi 5 juillet 2017

L'état d'urgence


La prolongation de l’état d’urgence jusqu’au 1er novembre a été examinée et votée par le Sénat hier après-midi, après le discours de politique générale du Premier ministre Édouard Philippe. Elle devrait être définitivement adoptée jeudi pour la sixième fois par l’Assemblée nationale.

Lundi, Emmanuel Macron déclarait devant les députés et sénateurs convoqués en Congrès à Versailles : "Je rétablirai les libertés des Français en levant l’état d’urgence à l’automne, parce que ces libertés sont la condition de l’existence d’une démocratie forte". Il a confirmé également la mise en place de nouvelles mesures contre le terrorisme qui prendront le relais de cet état d’urgence. Par contre certaines des mesures existantes seront inscrites dans le droit commun… et c’est là que le bât blesse !

Le pouvoir exécutif risque d’avoir des pouvoirs hors normes sur les citoyens que nous sommes. Avec l’état d’urgence et selon une étude d’Amnesty International, ce sont 639 mesures d’interdictions qui ont déjà été prises explicitement pour empêcher des personnes de participer à des manifestations contre notamment la loi travail et à l’occasion de la COP21. Les préfets peuvent donc interdire le séjour à certains endroits et à certaines dates de personnes cherchant à entraver l’action des pouvoirs publics. Un état d’urgence qui sert plus à empêcher les citoyens de s’exprimer qu’à combattre le terrorisme !

Pour ce qui est du discours de politique générale du Premier ministre, ce n’est même pas la peine d’en parler… le vide, c’est du vide comme pour Macron lundi à Versailles !

4 commentaires:

  1. Donc...avant, nous avions déjà une liberté dans une démocratie forte ! Mais les terroristes....aussi !Je ne comprends pas !
    Simplement.....il faudrait fermer les....portes, comme chez nous quand on ne souhaite pas être dérangé ! Peut-être je le suis !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Dérangés, nous le sommes un peu tous dans nos têtes Maurice... La démocratie est un mot inventé par mes ancêtres, il y a bien longtemps. L'Histoire nous démontre depuis ses origines qu'elle n'a jamais vraiment existé... Par contre, se servir d'une situation pour en anihiler d'autres me paraît assez restrictif.

      Supprimer
  2. Parfait,j'en suis rassuré.... ! Encore un mot ....pour inventer le nouveau ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comme je m'exprime tous les jours, je vais te laisser la primeur d'un nouveau terme... mot... mal... maux.

      Supprimer