jeudi 19 mai 2022

Féminisation...

Autrice, écrivaine, cheffe, professeure ou professeuse, première ministre, la féminisation de certaines fonctions frise le ridicule.

Cette féminisation des noms de métiers est soi-disant l'un des indicateurs d'égalité et d'émancipation pour les femmes. Si certains métiers au féminin ne choquent pas, d'autres par contre ont le pouvoir d'arracher les tympans tant ils paraissent ridicules.

J'estime qu'un métier est une fonction dont on doit parler au neutre. Les féministes, à trop vouloir changer les choses afin d'effacer la "domination masculine" en arrivent à être risibles. Et finalement les moqueries, les réactions négatives sur certains métiers dont le nom est féminisé desservent encore plus la cause des femmes.

La langue française évolue peu à peu, mais certaines règles doivent rester immuables. Pour ma part, ce sera : "Madame le premier ministre", "Madame le juge" et non des féminisations hyper ridicules comme "femme-grenouille", "chauffeuse" pour chauffeur ou bien "entraîneuse" pour entraîneur.

Le ridicule ne tue pas mais la féminisation de certains métiers est mortelle : chevalière, dragonne, éclaireuse, glacière, plombière, portière, routière... et la liste est longue.

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