Il y a déjà un an, la Croatie
célébrait son adhésion à l'Union européenne. Un peu plus de 4
millions d'habitants espéraient avec l'Europe un redressement de
l'économie et de nouvelles réformes indispensables à la croissance
du pays.
Mais l'adhésion croate n'a pas eu
l'effet escompté à cause de plusieurs facteurs négatifs et notamment :
- le désengagement des banques (manque
d'investissements dans la région)
- crise au sein du parti au pouvoir
(SDP), avec des querelles internes
- procédures et bureaucratie encore
trop lourdes
- changements fréquents de la
législation
- code du travail rigide
- taxes pléthoriques et faible
protection des investisseurs
- etc.
Au final, les comptes du gouvernement
sont plus que dans le rouge, et l'économie de ce pays est celle qui
a connu la plus importante baisse du PIB depuis le début de la crise
économique en 2009.
Le bilan est amer, la Croatie est la bonne dernière de l'Europe.
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