vendredi 21 octobre 2022

Meuh prout...


La supériorité numérique des bovins sur les hommes pose problème en Nouvelle-Zélande. Le gouvernement néo-zélandais a prévu une nouvelle taxe pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre et pas n'importe lesquelles : celles qui proviennent des pets et des rots des vaches et moutons.

Il y a 26 millions de moutons et 10 millions de bovins dans le pays pour environ 5 millions d'habitants. Une vache peut éructer entre 500 et 1 000 litres de méthane par jour, contre 2 litres maximum pour un homme. Ce gaz à effet de serre a un pouvoir réchauffant 28 fois supérieurs au CO2.

En Nouvelle-Zélande, l'agriculture dans son ensemble est responsable de 90% des émissions de méthane du pays. D'où ce projet de taxe, imaginé par le gouvernement, qui veut réduire ces émissions de 10% d'ici 2030. Si cette mesure arrive à terme, il s'agira d'une première mondiale.

Les agriculteurs ne sont toutefois pas d'accord avec cette taxe et ont manifesté hier, au volant de leurs tracteurs. Pour les convaincre, le gouvernement les incite à réduire leur production et à la vendre plus cher, expliquant qu'une viande plus écoresponsable sera un atout à l'export. L'argument fait néanmoins éructer de colère les éleveurs, qui vendent la moitié de leur production à l'étranger.

Nos politiques sont tellement des "copiteurs" de ce qui se fait ailleurs qu'ils seraient capables de voter une taxe comme celle-ci. Je n'ose même pas imaginer la situation.

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