Un premier rapport intermédiaire donné début avril par le cabinet Ernst & Young parlait déjà d’une situation financière alarmante pour l'ex-région Poitou-Charentes dirigée par Ségolène Royal jusqu'en 2014.
Lors de la fusion des trois régions (Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes), un audit a été demandé. Il vient d'être rendu et confirme 132 millions d’euros d’impayés, 70 millions d’euros de sous-budgétisation sur un certain nombre de politiques, des emprunts toxiques, la dégradation de la capacité de désendettement, et des problèmes sur la traçabilité des processus de décisions.
L’audit porte seulement sur 2013/2015 alors que l’enquête juridictionnelle de la Cour Régionale des comptes, initiée fin janvier, s’intéresse à la période 2010/2015, dont le rapport définitif ne sera connu que fin 2016.
Florent Boudié, le porte-parole de la nouvelle grande région estime que sur un budget total de 2,5 milliards d'euros, il y aura sûrement un effort de rattrapage à prévoir sans pour autant en arriver à plomber les comptes.
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