Un peu plus de 48 heures après le tremblement de terre qu’ont connu l’île de Kos et la région du Bodrum, la situation revient progressivement à la normale. Les voyagistes français sont rassurants pour les voyageurs en partance et à destination des zones concernées.
Le SETO (Syndicat des entreprises du Tour operating) indique dans un communiqué que la situation ne présente pas d’impact notable sur le séjour des clients. Il faut savoir que Kos, en cette période, est très fréquentée par de jeunes touristes. Sa capacité d’accueil est de plus de 100 000 lits dont 85% sont actuellement réservés.
« Aucun retour anticipé n’est à l’heure actuelle prévu et les conditions générales de vente restent en vigueur et applicables » (...) « Seuls des aménagements d’excursions et de croisières en bateau peuvent être mis en place selon les situations particulières de certaines zones », précise le SETO dans son communiqué. Dimitris Tzanakopoulos, le porte-parole du gouvernement grec, a indiqué que seul le port de Kos a été fermé au trafic en raison d’un affaissement, les autres dommages étant contenus.
La société allemande Fraport qui exploite l’aéroport a indiqué qu’« il n’y a pas de mouvement de panique, les gens qui partent prennent leur avion comme prévu ». Les ferries quant à eux sont détournés vers un autre port de l’île : la cité balnéaire de Kardamena.
Une chose m'a quand-même interpellée dans ce drame. Tous les médias n'ont parlé que des touristes, des séjours et des transferts avions/bateaux... A aucun moment, ils n'ont pensé aux hommes et aux femmes vivant sur cette île et pour qui, une telle épreuve sera très difficile à traverser.
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