L’année 2018 a été catastrophique en terme de qualité de services pour le transport ferroviaire.
Depuis 2012, on n’avait jamais vu ça. Grèves, pannes électriques à répétitions, retards ou annulations sont le lot des réjouissances des voyageurs du ferroviaire. En théorie, on pourrait comprendre... l’année 2018 a été plutôt chaotique question climat. La crue de la Seine, les cinq tempêtes qui ont traversé la France, les épisodes neigeux de février et mars sans compter la canicule et les épisodes méditerranéens assez forts (inondations dans l’Aude par exemple) ont mis à mal la régularité. Mais la météo n’explique pas tout.
Tout le monde s’entend à dire que la SNCF ne va plus… C’est vrai, mais les causes sont ailleurs. Et si on parlait de la réforme ferroviaire qui oblige l’opérateur historique à réduire un maximum ses coûts de production afin d’être concurrentiel vis à vis de l’ouverture du marché au privé. Et si on parlait de la réduction drastique du personnel qualifié, de la gestion des régions qui n’ont qu’une seule pensée : économiser de l’argent. Et si l’on parlait du démantèlement de la SNCF qui n’a plus rien à voir avec l’entreprise qui m’a fait choisir le métier de cheminot.
Les politiques, les médias pourront invoquer mille causes au mal qui traverse cette entreprise mais ne vous parleront pas des décisions catastrophiques prises par des gestionnaires (politiques et hauts dirigeants de la SNCF) qui mettent à mal le bon fonctionnement de cette société et tout cela au nom du profit !
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