vendredi 17 juillet 2015

Espoir ?


Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a cédé aux exigences de ses partenaires de la zone euro.

Pour espérer sauver son pays du naufrage, il doit désormais assumer une politique d'austérité à l'opposé de celle qui les a portés au pouvoir en Grèce, lui et Syriza, son parti de gauche radicale et antilibérale, il y a six mois.

Pour que l'aide financière internationale continue d'être versée à Athènes, il a d'abord dû faire approuver par sa majorité, mercredi 15 juillet, les réformes et les mesures d'austérité drastiques demandées par ses créanciers.

La Grèce va-t-elle enfin pouvoir redresser la barre ?

Nota : la vignette est tirée d'un dessin original (modifié) de Paresh.

2 commentaires:

  1. Il y a une véritable volonté allemande à laisser couler la Grèce et donc à exiger l'oppression de ce pays. C'est un comble venant d'un pays qui n'a JAMAIS remboursé sa propre dette après-guerre. C'est une chose que j'ignorais mais qui est réalité.
    Pour toutes les mauvaises langues qui sévissent, il faut savoir que le taux de record de suicide chez les jeunes et les retraités a explosé. C'est dire le désespoir que ressentent les catégories sociales les plus fragiles.
    Et pourtant nous en avons la preuve, l'austérité n'a jamais sauvé un pays, au contraire.

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    1. Bonjour Pestoune. Asservir un pays par le pouvoir de l'argent ne va pas amener les choses positives que les dirigeants de notre Europe espèrent voir dans leur folie des grandeurs. Je crains le pire pour la Grèce, mais également pour des pays comme le notre qui ne survivent que par de nouveaux crédits pris afin de payer la dette en cours... Le jour ou les peuples se soulèveront... Enfin, nous verrons bien.

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