Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) doit se réunir aujourd’hui pour étudier le traitement médiatique des manifestations et incidents des gilets jaunes de samedi… En effet, depuis le début du mouvement la défiance vis à vis des médias traditionnels ne cesse de grandir, BFMTV en tête.
Slogans hostiles, critiques, incidents lors des lives, menaces de mort, menaces de viol, les médias classiques sont accusés de collaborer avec le gouvernement et les journalistes de terrain sont mis à mal lors des couvertures assurées par leurs chaînes respectives. Que dire ?
Certains diront que ce n’est pas bien, que la violence ne mènent à rien, d’autres diront que c’est bien fait et qu’ils n’ont que ce qu’ils méritent… Pour ma part, je ne fais plus aucune confiance aux chaînes traditionnelles d’informations qui ont prouvé maintes fois leur parti pris pour le pouvoir.
N’oublions pas que ces organes de presses sont détenus par de grands groupes, une dizaine de milliardaires issus du BTP, de l’armement, du luxe ou de la téléphonie avec à la clef une influence omniprésente sur toute la chaîne de l’information. Les conflits d’intérêts, la censure, la pression, les licenciements, l’ingérence sont tellement flagrants que l’on ne peut plus avoir confiance en ce type de médias.
Considérant l’information comme un bien public, j’estime que cette situation est une atteinte à nos libertés fondamentales mais le problème reste entier : vers quelle(s) source(s) d’informations peut-on se tourner ?
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