Jeudi 4 juillet, Jean-Marie Le Pen (président d'honneur du Front national) est allé à Nice pour présenter la nouvelle candidate du FN pour les municipales, Marie-Christine Arnautu.
Durant son intervention il a qualifié la présence de Roms dans la ville d'"urticante" et "odorante". Il s'est avancé également sur des chiffres en prédisant une invasion de Roms dès janvier 2014, car ces populations qui sont situées actuellement en Roumanie, en Bulgarie et en Hongrie auront la possibilité, à partir de cette date, de s'établir dans tous les pays d'Europe.
La polémique est repartie de plus belle le dimanche qui a suivi avec l'intervention de Christian Estrosi (maire de Nice) qui a fait entre autres l'amalgame entre les Roms et les gens du voyage.
Ses propos ont été jugés xénophobes et l'association "France Liberté Voyage" a porté plainte "pour diffamation publique, incitation à la discrimination envers les gens du voyage et incitation à la haine raciale".
Mercredi encore, à Lyon, une cinquantaine de Roms a dû être évacuée d'un squat. Originaires de l'Europe de l'Est, entassés dans des bidonvilles en périphérie de grandes agglomérations comme Paris, Lyon et Marseille, ces populations sont souvent mises en cause pour des faits de délinquance et des problèmes de salubrité publique.
Beaucoup d'élus se disent excédés par le problème et les dégradations occasionnées au passage et à la présence de ces communautés.
Il faut peut-être reconnaître également que les crispations sont aussi dues à l'enjeu des municipales qui se rapprochent à grands pas.
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