mercredi 3 juin 2015

Les pastilles


A partir de janvier 2016, les voitures seront divisées en catégories qui correspondront à des pastilles de couleur à mettre sur le pare-brise des véhicules. Cette mesure est sensée favoriser les véhicules moins polluants et lutter ainsi contre la pollution en ville…

Voici les six catégories :
- Pastille verte, catégorie 1 : les véhicules essence immatriculés après le 1er janvier 2011.
- Pastille jaune, catégorie 2 : les véhicules essence immatriculés entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010 et les diesel immatriculés après le 1er janvier 2011.
- Pastille orange, catégorie 3 : les véhicules essence immatriculés entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2005 et les diesel immatriculés entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010.
- Pastille rouge, catégorie 4 : les véhicules diesel immatriculés entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2005.
- Pastille bordeaux, catégorie 5 : les véhicules diesel immatriculés entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2000.
- Pastille grise, catégorie 6 : les véhicules essence et diesel immatriculés avant le 31 décembre 1996.

Des pastilles de couleur bleue seront attribuées aux véhicules électriques.

Quels avantages et quelles restrictions ?
Les catégories les plus polluantes ne pourront pas circuler dans les zones de circulation restreinte. Les catégories les moins polluantes bénéficieront de conditions de stationnement plus favorables. Certaines catégories auront également des facilités de circulation, éventuellement via des voies réservées.

Dans la pratique :
- Le dispositif sera gratuit les six premiers mois, et coûtera ensuite 5 euros.
- La commande se fera par internet, le certificat étant ensuite envoyé par la poste.
- A noter : la pastille est facultative.

Autrement dit, ceux qui ne souhaitent pas la commander ou l'afficher ne seront pas sanctionnés. Mais ils ne bénéficieront d'aucun avantage et subiront les mêmes restrictions que les véhicules les plus anciens, les plus polluants.

2 commentaires:

  1. Bonjour Christian. Sauf que dans la réalité un vieux véhicule bien entretenu ne roulant qu'avec de l'essence de qualité est moins polluant que certains gros véhicules neufs et qui circule dans les villes pour la frime alors qu'ils sont conçus pour circuler dans les campagnes. A priori ils étaient même conçus pour l'armée. Je parle bien sûr des 4X4;

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    1. Bonjour Pestoune. Si seulement le problème se résumait à ça, la solution serait toute trouvée. L'automobiliste pollue effectivement, mais est-il le seul fautif ? Les pouvoirs publics ont quand même encouragé (par exemple) le développement du diesel car nos constructeurs étaient au top dans la fabrication de moteurs de ce type. On a obligé les gens (quasiment) à s'éloigner des villes par les prix prohibitifs du logement dans les grandes villes, obligeant ainsi ces derniers à rouler encore plus. La loi Macron dernièrement veut mettre des centaines (des milliers ?) d'autocars sur les routes en remplacement des trains intercités. Les usines polluent toujours autant (d'ou ma vignette "apartheid"). Les solutions existent, mais malheureusement on pointe toujours les mêmes du doigt. Au final, une vraie politique environnementale se réfléchie, se pose et surtout se discute de manière rationnelle et à long terme... La rustine que nous a pondu madame Royal n'est que le signe malheureux d'une incapacité de réaction de la part de nos gouvernants devant le sacro-saint problème de continuer à faire de l'argent et à préserver les intéré^ts de certains au détriment de la vie des autres. Encore une fois !

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