Jean-Marc Ayrault a appelé à faire
barrage au Front national aux élections municipales...
Un
sondage Ipsos/Steria pour France 3 et Le Monde paru avant hier avance
que 30% des français (un tiers) voient plutôt bien d'avoir un maire
FN à la tête de leur commune et 41% ne voient pas d'inconvénient à
avoir un ou plusieurs conseillers municipaux frontistes.
62% pensent quand même que
l'administration d'une commune par le FN serait risquée à cause du
manque d'expérience et le manque d'équipes de ce parti pour bien l'administrer.
Alors le FN actuel, est-il capable ou
pas de gérer une commune ?
Bonjour Christian,
RépondreSupprimerCe que je ne comprends pas, c'est pourquoi il faudrait impérativement entrer dans un clivage politique pour gérer une commune. Même les listes sortantes des communes de 1000 habitants sont sommées aujourd'hui de déclarer à leur préfecture s'ils sont de gauche ou de droite sous peine de laisser la préfecture décider elle-même en fonction du statut social des membres de la liste. Le sans étiquette n'est pas reconnu en France. Il parait suspect qu'un groupe d'hommes et de femmes souhaitent s'engager sur la voie des municipales pour le bien-être de leur commune sans pour autant se faire manger par un quelconque parti.
Est-ce que le FN serait moins capable que des membres d'un bureau quelconque qui seraient élus parce qu'ils auront bénéficié du soutien logistique au cours de la campagne d'un parti politique bien qu'incompétants, je ne le pense pas. A mon sens les partis politiques ne devraient pas faire pression ou influer sur des élections municipales.
Sans doute suis-je trop utopiste.
Bonjour Lapeste.
SupprimerÊtre utopiste, c'est se donner un peu d'air en espérant des lendemains meilleurs... avec ou sans étiquette, la gestion d'une commune a besoin tout simplement de gens capables d'une gestion saine et réaliste. Mais là, à tous les niveaux de notre société, il faut croire que ce n'est pas le cas, car les déficits en tous genres gangrènent le système.
Peut-être que les politiques devraient laisser leur place à de vrais économistes, de vrais chefs d'entreprises... encore une fois, vaste débat.