La France connaît depuis quelques
jours un épisode de pollution de l'air particulièrement aigu. Plus
de 30 départements ont dépassé le niveau d'alerte, à savoir une
concentration moyenne quotidienne de 80 microgrammes de PM10 par m3
d'air (particules inférieures à 10 micromètres).
Les polluants ne sont pas dispersés à
cause du beau temps...
Suivant les régions, les mesures
antipollution sont différentes, mais paraissent vraiment
dérisoires...
- réduction de la vitesse sur certains
axes
- détournement des poids-lourds
- restriction de l'activité
industrielle
- interdiction des feux de cheminées
(Paris)
- gratuité limitée des Vélib' et
Autolib' (Paris)
- transports franciliens gratuits
jusqu'à dimanche soir
- transports également gratuits dans
des villes comme Caen, Rouen, Grenoble, Lyon, Bordeaux, Reims...
La qualité de l'air est "une
urgence et une priorité pour le gouvernement", a assuré le
ministre de l’Écologie Philippe Martin.
Mais alors, pourquoi attendre la
catastrophe ?
Les efforts devraient être entrepris tous les
jours et d'une manière durable afin d'inverser la spirale infernale
dans laquelle nous nous sommes engagés. Les mesures d'urgences ne sont que
provisoires et n'apporteront pas de solutions concrètes au problèmes écologiques actuels et à venir.
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