Une réflexion toute bête me vient à
l'esprit. Après notre mort, que deviennent nos données personnelles
sur Internet ?
Cette question peut paraître anodine,
mais en y réfléchissant, on peut se rendre compte que le monde
virtuel occupe une très large place dans notre vie. Twitter, Google+, Facebook, sites,
blogs, noms de domaines et j'en passe. Les services auxquels nous
nous connectons sont de plus en plus nombreux et leurs contenus
également.
Mais le hic, c'est que nous sommes
mortels...
La solution passerait par une
désactivation du ou des comptes à la condition que les "héritiers" prouvent leur identité, la mort de la
personne et surtout la volonté du défunt de disparaître "numériquement". Mais la loi ne prévoit rien pour
l'instant, ni le droit d'accès aux données, ni leur suppression par
la famille.
Sur Facebook, les proches peuvent seulement transformer la page existante en une page mémorielle, devenant ainsi
une "sépulture virtuelle".
La commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) a décidé de mettre la "mort numérique" à son programme en 2014, car pour l'instant il faut bien dire qu'au niveau législatif, c'est la jungle...
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