Depuis dimanche soir, à travers tous les
médias, on nous parle "de séisme", "de tempête", "d'onde de choc", "d'ouragan", etc.,
à propos de la victoire aux européennes du Front
national.
Les métaphores de ce genre ne se
comptent plus, mais le résultat est là ! Les chiffres sont implacables. Sur les 74 sièges dévolus à la
France au Parlement de Strasbourg, en voici la répartition :
- FN = 24 (contre 3 en 2009)
- UMP = 20 (contre 29 en 2009)
- PS = 13 (contre 14 en 2009)
- UDI-MoDem = 7
- EELV = 6
- Le Front de gauche = 3
- Divers gauche = 1
Les débats s’enchaînent et les
explications sur le pourquoi d'une telle situation se multiplient
jours après jours...
A mon humble avis, il se dégage trois
raisons majeures à ce résultat :
1. L'absence de réaction des électeurs
de la droite et de la gauche dite républicaine (abstention), alors
que ceux de l’extrême droite se sont bien mobilisés pour ces
élections.
2. Le vote sanction contre les partis classiques
déconnectés de la réalité, avec leurs "affaires" et
surtout n'apportant depuis des années aucune solution viable aux
problèmes que rencontrent notre pays.
3. Un président complètement
désavoué, dont le discours n'apporte plus rien au niveau national
et européen, voire même au sein de son propre parti.
Cette arrivée d'eurodéputés FN au Parlement de Strasbourg, n'aura en définitive pratiquement aucune incidence au niveau européen (sauf alliance du FN avec d'autres, ce qui est peu probable). La seule chose qui en ressort, c'est que de très très nombreux français souhaitent un changement, "LE" changement.
Mais de quel côté viendra ce changement ?
Cette arrivée d'eurodéputés FN au Parlement de Strasbourg, n'aura en définitive pratiquement aucune incidence au niveau européen (sauf alliance du FN avec d'autres, ce qui est peu probable). La seule chose qui en ressort, c'est que de très très nombreux français souhaitent un changement, "LE" changement.
Mais de quel côté viendra ce changement ?
Et si les partis ne s'étaient pas tirés dans les pattes ça aurait fait:
RépondreSupprimerdroite : 27 sièges
gauche : 17 sièges
EELV : je voudrais croire qu'ils ne sont d'aucun bord politique mais oeuvrent de concert pour une planète meilleure.
Donc si ça ne change rien aux voix du FN, ça aurait aussi pu changer la motivation des électeurs une entente politique pour le pays. Je rêve éveillée là, c'est impossible. Mais en l'état, c'est la droite qui aurait été en tête.
Eh oui, en additionnant tout simplement les forces de droite ou de gauche (en un seul bloc), on se rend compte que le FN n'est peut-être pas encore vraiment le premier parti en France. ;-)
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