Hier, à la fin d’une
rencontre informelle de deux jours en Allemagne entre la chancelière Angela Merkel et le président François Hollande, les deux dirigeants ont mis la
pression à Kiev et à Moscou lors d’une déclaration commune.
A retenir dans cette déclaration ces quelques phrases :
- "la tenue
d’élections présidentielles libres et équitables en Ukraine le
25 mai".
- "les
référendums planifiés dans plusieurs villes à l’est de
l’Ukraine sont illégaux".
- "toutes les
parties doivent s’abstenir d’actes de violence, d’intimidation
ou de provocations. La détention illégale d’armes doit
immédiatement cesser".
- "les forces
russes stationnées à proximité de la frontière ukrainienne
doivent réduire de manière visible leur posture d’alerte".
- "un échec à
la tenue des élections présidentielles internationalement reconnues
déstabiliserait encore plus le pays. La France et l’Allemagne
estiment que dans ce cas les conséquences appropriées devraient
être tirées, comme envisagé par le Conseil européen du 6 mars".
Mais le degré des
sanctions éventuellement envisagées n’a pas été précisé…
L’Union européenne
peut-elle jouer un rôle actif et crédible dans ce "conflit" ?
Bonjour Christian,
RépondreSupprimerJe crains que l'Europe ne joue plus aucun rôle. Elle ne fait plus qu'agiter un hypothétique martinet qui ne fait plus peur à personne.
Tout le monde sait que c'est du vent, de l’esbroufe. Nous sommes tous bien trop dépendants du gaz ukrainien pour prendre le risque d'une quelconque sanction.
Bonjour Lapeste.
SupprimerLa réaction d'un de nos petits amis ("blablabla...") reflète bien ton commentaire.
Des paroles qui n'aboutiront jamais ou presque.
Nota : le gaz vient de Russie et transite par l'Ukraine.