samedi 21 juin 2014

L’Été


Il brille, le sauvage Été,
La poitrine pleine de roses.
Il brûle tout, hommes et choses,
Dans sa placide cruauté.
Il met le désir effronté
Sur les jeunes lèvres décloses ;
Il brille, le sauvage Été,
La poitrine pleine de roses.
Roi superbe, il plane irrité
Dans des splendeurs d’apothéoses
Sur les horizons grandioses ;
Fauve dans la blanche clarté,
Il brille, le sauvage Été.

Théodore de Banville (1823-1891)

2 commentaires:

  1. les Brids chantent comme des casseroles ;)

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    1. Les Birds et non les Brids... Tu tapes trop vite Xavier... ;-)
      Je suis d'accord avec toi, mais ils voulaient à tout prix chanter. Je n'ai pas voulu les contrarier. Sous peine de subir leur courroux !

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