Il brille, le sauvage Été,
La poitrine pleine de roses.
Il brûle tout, hommes et choses,
Dans sa placide cruauté.
Il met le désir effronté
Sur les jeunes lèvres décloses ;
Il brille, le sauvage Été,
La poitrine pleine de roses.
Roi superbe, il plane irrité
Dans des splendeurs d’apothéoses
Sur les horizons grandioses ;
Fauve dans la blanche clarté,
Il brille, le sauvage Été.
Théodore de Banville (1823-1891)
les Brids chantent comme des casseroles ;)
RépondreSupprimerLes Birds et non les Brids... Tu tapes trop vite Xavier... ;-)
SupprimerJe suis d'accord avec toi, mais ils voulaient à tout prix chanter. Je n'ai pas voulu les contrarier. Sous peine de subir leur courroux !