Crise oblige, le budget et les crédits alloués à la sécurité sont en baisse. Les conséquences sont assez vastes mais touchent un domaine assez sensible, à savoir le parc automobile de la police nationale et de la gendarmerie.
Sur les 10 900 véhicules utilisés par la police nationale, seuls 4 100 seront remplacés d'ici 2017 (38%). Le reste devra continuer à rouler malgré plus de 6 ans d'utilisation et quelques 200 000 à 300 000 kilomètres au compteur.
Pour la gendarmerie, c'est même plus grave, car les 6 800 voitures et camionnettes qui auraient dû être changées en 2015 ne sont même pas inscrites au budget.
C'est dans cette atmosphère que l'on constate (depuis 2011) que la saisie confiscatoire de véhicules appartenant à des délinquants et criminels permet aux forces de l'ordre (police, gendarmerie et douanes) de rouler à bord de voitures de luxe et haut de gamme (510 environ actuellement).
Doit-on rogner le budget de tels services ?
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