vendredi 9 janvier 2015

Les jours d'après…


Il ne sera pas facile de reprendre le fil de l'actualité après les événements survenus mercredi et la disparition tragique de douze personnes.

Un seul mot me vient dorénavant à l'esprit : justice. Mais quelle justice ?

Je pense depuis très longtemps que la peine de mort devrait être rétablie, pas pour des broutilles bien évidemment ! Mais pour punir des actes de barbarie, des actes terroristes, des meurtres, des viols...

Toute personne capable de telles atrocités ne mérite pas à mon sens de vivre et doit être éradiquée. Je pèse bien mes mots !

La seule règle : avoir la certitude à 100% que le suspect est bien le coupable… Facile à prouver pour des terroristes capturés les armes à la main ou bien en cas de viol, avec les analyses ADN.

La peine de mort permettrait-elle d'assainir notre société ?

5 commentaires:

  1. Bonjour Christian,
    Non, la peine de mort n'apporterait pas plus de tranquillité. Nous avons des exemples dans les pays la pratiquant où la criminalité n'est pas plus basse qu'ailleurs. Au fond avec la façon de penser de l'humain, la peine de mort comme la maladie, ça n'arrive qu'aux autres. Les criminels, les terroristes se croient invincibles, intouchables.

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    1. Bonjour Pestoune.
      Je me demandais si un jour il y aurait un sujet sur lequel nos opinions allaient diverger... Je crois bien que la peine de mort est celui-ci.
      La plupart des grands criminels ( je parle de ceux qui ont un passé très lourd) sont des récidivistes en puissance... Et nous l'avons vu à maintes reprises.
      Affaires de mœurs, affaires criminelles, terroristes, etc. La condamnation à perpétuité serait une solution, mais la perpétuité n'a que le nom, puisque après un certain nombre d'années incompressibles, le condamné ressort et dans la plupart des cas recommencent ses méfaits.
      Du détraqué sexuel au terroriste, aucun n'a de respect pour la vie. Alors pourquoi en avoir pour eux ?
      Je suis quelqu'un de très pacifiste (tu as dû t'en rendre compte) et je n'ai en aucune manière un caractère violent, mais le drame "Charlie Hebdo" m'a touché très profondément (à un niveau que personne ne peut imaginer)...
      La mort me paraît la peine la plus adaptée... :-(

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  2. C'est sûr que nos avis divergent à ce point. On va instaurer la peine de mort, bien sûr on va débarrasser la société de parasites. Et alors. Qu'Est-ce que ça change pour ces types ? Rien parce que au fond, mourir ce n'est qu'un mauvais moment à passer et ils ne payent pas beaucoup leurs crimes. Il faut revoir le panel des condamnations. Perpétuité veut dire perpétuité.
    Mais je pense plus avant. L'erreur humaine existe, l'erreur judiciaire aussi et en cas d'une exécution, c'est dramatique. Une réhabilitation post mortem, fait une belle jambe à l'innocent exécuté. Nous en avons vu et plus d'une fois. Regarde le cas de Christian Ranucci... un doute subsiste et un doute énorme mais cet homme n'est plus et l'enquête est suspendue. Peut être qu'un autre coupable du meurtre de cette enfant a vécu sa vie tranquillement, peut être même a-t-il fait du mal à d'autres enfants ? nous ne le saurons jamais.
    Dans cette enquête comme dans celle du petit Grégory, il y a des gens qui ont mal fait leur boulot tellement pleins de leurs certitudes et cela a faussé le résultat des enquêtes permettant un fort doute. Ce sont des choses qui hélas se reproduiront, forcément. A partir de là, je ne peux concevoir la peine de mort.
    Ma réflexion va plus loin encore mais je t'épargne. Ce sont les points essentiels de ma pensée de prime abord.

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    1. Cela ne changera pas grand chose effectivement... Mais ça fera toujours quelques parasites de moins qui (surtout) ne récidiveront pas. Pour ce qui est de l'erreur judiciaire, je dis bien d'être sûr à 100% (exemple de terroriste pris les armes à la main ou bien d'un violeur confondu par son ADN, etc.).
      Sur cette affaire, je suis conscient de ma non-objectivité, mais mon cœur ne me permet pas de l'être. Je peux t'avouer que mercredi en regardant les infos à la télé, je pleurais comme un enfant.
      Cela m'affecte d'autant plus que je joue du crayon tous les jours...

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  3. Nous avons été nombreux comme toi. Mais pas comme un enfant, tu as pleuré comme un homme de cœur, comme un humain en souffrance devant la cruauté et l'incompréhensible.

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