mardi 27 janvier 2015

Syriza


Dimanche, les élections législatives en Grèce ont donné la victoire au parti radical de gauche Syriza. Alexis Tsipras, le leader du parti est devenu hier le chef du gouvernement grec.

Syriza s'est allié avec le parti nationaliste des Grecs indépendants, cumulant ainsi 162 sièges à l'assemblée (149+13) sur 300.

L'Europe, avec en tête la chancelière allemande Angela Merkel a prévenu le jeune premier ministre grec (40 ans) qu'il devait respecter les engagements pris par son prédécesseur. Il faut s'attendre donc à des tensions et à des négociations difficiles car Alexis Tsipras semble vouloir restructurer la dette grecque et soulager son pays de l'austérité engagé voilà déjà 5 ans, sans résultat vraiment probant. Comme quoi, la rigidité prônée par l'Allemagne n'est peut-être pas la meilleure des solutions.

Au final, on peut dire que quelque soit le pays, les pauvres resteront toujours pauvres et les promesses électorales aussi belles soient-elles rarement tenues (notre pays en est un bel exemple). L'espoir fait vivre, et ce changement en Grèce est peut-être le déclic pour tout le reste de l'Europe de voir enfin une austérité, non pas disparaître mais au moins s'atténuer.

A suivre...

2 commentaires:

  1. Bonjour Christian,
    Le berceau de la civilisation pourrait se révéler le berceau d'une nouvelle société si Syriza reste aveugle et sourd aux appels du capital et si on lui laissait la liberté d'essayer. Mais en aura-t-il les moyens face à la pression qui ne manquera pas de s'abattre sur lui ?

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    1. Bonjour Pestoune. J'ai bien peur que l'espoir suscité par Syriza en Grèce mais aussi dans toute l'Europe ne soit étouffé très rapidement. Depuis 2001, l'Europe avec l'aide du FMI et de la BCE édicte ses règles et part du principe qu'elle détient la seule vérité de gestion possible. Totalement faux, car la pluralité des peuples de notre continent ne peut être géré de la même manière. A suivre donc en espérant que ça marche.

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