lundi 20 avril 2015

Plus... Toujours plus !


Mario Draghi, le président de la BCE a déclaré lors d'une réunion à Washington que la crise grecque était "dans les mains du gouvernement grec", mais aussi qu'il fallait "beaucoup plus de travail et c'est urgent".

L'occasion était trop bonne et plusieurs hauts responsables financiers ont fait monter la pression sur Athènes, demandant des réformes plus radicales de la part du nouveau gouvernement grec.

Des réformes plus poussées ? Alors que le peuple grec, depuis plus de cinq ans, s'est vu écrasé de nouveaux impôts et de nouvelles taxes ! Alors qu'il a vu le paiement des retraites réduit de moitié et plus, sans parler des salaires qui sont descendus à un niveau que nous ne pourrions imaginer (moins de 500€ par mois). Je ne parle même pas des faillites, du chômage, d'une fonction publique totalement explosée, des produits d'importations hyper-chers, du prix des carburants, etc. Au niveau social, les conditions de travail sont de plus en plus catastrophiques… Un peu le style, j'ai besoin de toi "Travaille !", je n'ai plus besoin de toi "Dehors !".

Rendez-vous compte qu'en France, une personne sans emploi et qui peut bénéficier d'aides sociales, gagne presque trois fois plus d'argent qu'un travailleur à plein temps en Grèce qui trime, notamment en période estivale 30 jours par mois, plus de douze heures par jour, sans repos aucun.

Alors que peut-on presser de plus ? Si la crise grecque empire et s'il y avait défaut de paiement, je ne donne pas cher sur son avenir en zone Euro et de de la contagion à d'autres pays européen.

2 commentaires:

  1. C'est le principal scandale des politiques quels qu'ils soient : menteurs, voleurs, et donneurs de leçons, eux qui vivent avec un salaire mensuel permettant de faire vivre plusieurs familles à l'aise, qui peuvent se permettre de le toucher sans même faire acte de présence, qui bénéficient d'avantages fiscaux, en nature et qui sont loin d'imaginer ce que vit le peuple. Alors comment veux-tu que ces gens puissent avoir conscience de la misère, des fins de mois difficile et même de la faim ? Un jour, à trop presser le citron, il va y avoir des actes de désespoir qui mèneront à des catastrophes. Je crains l'avenir.

    Bonne journée Christian

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    1. Bonsoir Pestoune.
      Triste constat que celui de l'Europe qui n'est pas une Europe des peuples, mais celle du capital. C'est encore plus triste quand on porte comme moi ses racines au fond du cœur. Avant, le pays (malgré ses tares) tournait pas trop mal, mais ça c'était avant.
      A bientôt.

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