jeudi 10 novembre 2022

Enola Holmes


Aujourd'hui nous allons parler d'une production Netflix, à savoir les deux volets du film Enola Holmes. Cet article se veut une critique et surtout un triste constat de ce que notre société est devenue.

Notre époque veut que tout tende vers la parité homme/femme, mais aussi l'égalité entre les personnes de différentes couleurs dans les rôles tenus à l'écran. Une volonté très positive que j'encourage bien évidemment mais pas au détriment de l'Histoire et de la littérature.

Un roman ou un film mettant en avant les hommes autant que les femmes et sans distinction de couleur de peau me semble tout à fait logique et naturel. Mais lorsque la réalité historique ou bien la littérature sont modifiées pour faire valoir cette égalité, je dis non !

Et dans les deux volets du film Enola Holmes, on retrouve d'énormes aberrations que je vais vous énumérer.

- Enola Holmes se veut être la sœur du célèbre détective Sherlock Holmes, hors dans la série de romans de Sir Arthur Conan Doyle, il n'a pas de sœur, juste un frère ainé.

- On y voit également des personnes de couleur dans l'aristocratie anglaise, une aberration historique lorsque l'on sait que ces personnes étaient cantonnées à cette époque qu'à des rôles de valets, de domestiques ou à des métiers "basiques".

- L'ennemi juré de Sherlock Holmes, le professeur James Moriarty (un homme), devient comme par magie pour les besoins de parité, une femme de couleur. Illogisme total !

- Le pire est pour la fin, où l'on voit l'apparition au domicile de Sherlock Holmes du docteur Watson. Et je vous le donne en mille : l'acteur est un indien !

Je passerai sur la volonté féministe du scénario de mettre en avant les femmes, de les rendre fortes, indépendantes et pratiquant les arts martiaux, tout en sachant que les femmes, à cette époque, n'étaient et de loin pas dans cette dynamique.

Que l'on veuille une égalité entre les hommes et les femmes de différentes couleurs est louable et pour des romans ou des scénari actuels, ça passe. Mais vouloir également appliquer cette notion à des œuvres historiques ou à des faits de l'Histoire, ça ne va pas du tout.

La bien-pensance actuelle veut à tout prix faire disparaître l'homme blanc et le remplacer par des hommes ou des femmes de couleur. A ce rythme là, demain, les producteurs seraient bien capables de nous sortir un Louis XIV asiatique ou un Napoléon Bonaparte noir !

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