Le Premier ministre Manuel Valls, en visite à Bologne (Italie) dimanche dernier a déclaré publiquement son inquiétude de voir la montée de l'extrême droite en France.
"Nous devons agir autrement. Et parler autrement. Pour être écoutés, et entendus. Nous savons quel serait le prix terrible de notre échec. En France, l'extrême droite et Marine Le Pen sont aux portes du pouvoir ! (…) Et moi, comme homme de gauche, je ne pourrai jamais me résigner à cela. Car ce sont les plus faibles qui seraient les premiers à en souffrir. Et ce serait aussi un coup terrible, peut-être fatal, porté à l'Europe".
Au point presse, après son discours, il a appelé "chacun à se hisser à la hauteur de la responsabilité" pour éviter "une crise institutionnelle".
Les dernières enquêtes d'opinion créditent Marine Le Pen de 32% au premier tour de l'élection présidentielle de 2017 et malheureusement depuis 2012, les couacs successifs du gouvernement socialiste, les divisions au sein de la gauche et le néant de la droite classique n'aident en rien les choses.
Qui est vraiment responsable de cette situation ?
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