vendredi 5 septembre 2014

Les grands moments


Le "règne" de François Hollande est jalonné de dates clefs qui, mises bout à bout expliquent à quelques part sa faillite. Avant les élections présidentielles, il était pressenti comme le messie, le seul pouvant sauver notre pays sous l'emprise d'une crise de grande ampleur.

Avec son accession au pouvoir, le changement tant espéré s'est fait attendre… Et aujourd'hui, après plus de deux ans, force est de constater que ce changement n'a toujours pas eu lieu. De messie, Hollande est devenu l'une des personnalités politiques les moins appréciées et surtout le président le plus impopulaire de la cinquième république.

Mais comment en est-il arrivé là ? Voici un semblant d'explications avec quelques couacs retentissants :
- 12 juin 2012 : Valérie Trierweiler déclenche une polémique par un tweet en prenant fait et cause pour un candidat PS dissident, dont l'adversaire n'était autre que Ségolène Royal, l'ancienne femme du président.
- 19 mars 2013 : l'affaire Cahuzac, voit le ministre du Budget accusé de blanchiment de fraude fiscale.
19 avril 2013 : Hollande reçoit les parlementaires à l’Élysée, alors qu'il avait déclaré le contraire.
- 15 juillet 2013 : il devait se déplacer en train, mais au final un rapport de juillet 2014 indique qu'il s'est déplacé essentiellement en avion ou en voiture (56 déplacements et seulement 2 en train).
- 10 janvier 2014 : sa vie privée s'étale dans la presse à scandale, révélant une liaison avec l'actrice Julie Gayet, entraînant sa rupture 15 jours plus tard d'avec sa compagne Valérie Trierweiler.
- 4 septembre 2014 : publication du livre de l'ex-première dame dans lequel elle raconte ses 18 mois passés à l’Élysée.

Gageons que d'ici les élections présidentielles de 2017, il y en aura encore...

2 commentaires:

  1. Bonjour Christian,
    Je te cite "Avant les élections présidentielles, il était pressenti comme le messie, le seul pouvant sauver notre pays " Et bien c'est ça m'a toujours stupéfiée que l'on ait pu attendre quelque chose de cet homme sans expérience. Il est ce qu'il a toujours été : un homme sans prestance, hésitant dans ses discours, hésitant dans ses prises de position. Comment a-t-on pu lui accorder le moindre crédit ? Je ne crois pas que les gens aient pu penser qu'il puisse être un sauveteur. Non au moment des votes, ils ont voulu faire un vote sanction. Sauf que la sanction, elle est pour nous et elle va encore durer 3 longues, très longues années.

    Bonne journée Christian

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    1. Bonjour Pestoune. Mis à part, le vote sanction anti-Sarko, je pense que le peuple de gauche (comme en 1981 avec Mitterrand), croyait profondément à un changement. Mais force est de constater que François Hollande est loin d'être à la hauteur de sa tâche... Et c'est pas fini. :-(
      Bonne journée également.

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