lundi 15 septembre 2014

"Cachée sous nos yeux"


Sous cet intitulé apparaît un rapport de l'Unicef qui développe les violences subies par les enfants de 190 pays.

Les chiffres sont effarants :
- 120 millions de jeunes filles sont victimes de violences sexuelles (soit une sur dix dans le monde).
- 1 sur 3 (de 15 à 19 ans) est victime de violences émotionnelles, physiques ou sexuelles commises par son propre mari ou partenaire (surtout en Afrique subsaharienne) et la moitié de ces jeunes filles pensent que cette violence conjugale est justifiée.
- en 2012, une victime sur cinq était un enfant.

Les garçons eux sont bien moins exposés aux violences sexuelles mais sont aussi en position à risque.

D'autre part, les homicides touchent également les enfants. Le rapport recense pour l'année 2012 : 95 000 victimes et la grande majorité dans des pays pauvres (85 000) comme l'Amérique latine, les Caraïbes, l'Afrique de l'Ouest, de l'Est, centrale et australe.

Tristesse...

2 commentaires:

  1. Bonjour Christian,
    Et rajoutons à cela toutes les violences physiques et toutes les violences psychologiques hors des violences sexuelles. Si on est très au fait des violences subies par les enfants dans les pays pauvres car elle y est souvent traditionnelle, que savons-nous de celles subies par les enfants dans nos pays riches. Celle-ci se passe cachée derrière les portes des maisons de nos pays développés, faites par des tortionnaires souvent au-dessus de tous soupçons, dans ce qu'on appelle des "bonnes familles". Parce qu'on croit trop souvent que la violence est aussi une question de milieu social. Il n'y a rien de plus faux. Mais les tortionnaires aisés ont les moyens d'oeuvrer en secret et se sentent à l'abri derrière leurs positions sociales.

    Bonne semaine Christian

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    1. Bonjour Lapeste.
      Évidemment les pays occidentaux connaissent également la violence (psychologique, physique ou sexuelle). Le rapport concerne 190 pays, ce qui n'est pas peu. Mais force est de constater que dans certains pays, le problème est chronique et récurrent. Le pire c'est qu'il a tendance à devenir une normalité. Grave... Très grave.
      Le fait d'être riche n'empêche et je suis d'accord avec toi en aucune manière la violence envers les enfants... De plus le statut social fait que cela ne se peut pas... Et pourtant !
      Le sujet est lourd et par cet article, je voulais attirer l'attention des lecteurs sur cette violence qui ne glorifie pas l'être humain dans son entité.
      Merci encore de ton intervention et bonne semaine.

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