lundi 13 octobre 2014

La SNCF et la fraude


Guillaume Pépy, le président de la SNCF, reconnaît que de plus en plus d’utilisateurs se posent la question du pourquoi acheter un billet pour voyager en train.

Le système anti-fraude actuel est trop peu dissuasif et nombreux sont ceux qui sont tentés de voyager sans titre de transport. Le coût de la fraude est estimé à près de 300 millions d’euros par an, dont 100 millions d’euros sur le Transilien en Ile-de-France.

Des mesures ont déjà été prises depuis septembre et notamment :
- le paiement sans contact (achat et vérification du billet par smartphone) en Basse-Normandie.
- la réduction de la validité des billets TER à 7 jours.

D'autres pistes sont à l’étude avec entre autres des amendes plus élevées et peut-être même la mise en place de filtrage en dur à l’entrée des quais, sonnant ainsi le glas de l’accès libre. Il faut savoir que 78,3% des français sont pour généraliser le contrôle des billets avant de monter dans les trains.

La SNCF a annoncé également son désir d’augmenter le nombre de ses TER sans contrôleur afin de les recentrer plus efficacement dans les trains les plus susceptibles d’être fraudés. Il n’y aurait que 29,2% des personnes interrogées favorables à cette mesure. Les voyageurs préférant avoir à bord au moins un interlocuteur de l’entreprise.

Comment peut-on limiter la fraude dans les transports (SNCF, RATP, métro, bus, tramway) ?

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