samedi 26 septembre 2015

Au revoir le 18 ?


Les pompiers veulent en finir avec le 18.

Réunis en congrès à Agen jusqu’à aujourd'hui, ils demandent l’abandon des différents numéros d’appel dédiés aux urgences au profit du seul 112 afin d’améliorer la qualité des secours et d’économiser 100 millions d’euros par an.

A l’heure actuelle, les pompiers gèrent une centaine de centres de réception du 18 (un par département) auxquels il faut ajouter les quelques 400 centres gérés par la police, la gendarmerie et le Samu dans toute la France, avec malheureusement des doublons.

Outre le 15, le 17 et le 18 qui sont les plus connus, plusieurs numéros dédiés aux urgences ont été créés au fil des années : le 114 (pour les sourds et malentendants), le 115 (urgences sociales), le 119 (enfants maltraités), le 191 (sauvetage aéronautique) ou dernièrement le 196 (sauvetage maritime).

Les pompiers proposent la mise en place d’une dizaine ou d’une vingtaine de grands centres de réception des appels communs, organisés en fonction des bassins de population, avec un numéro unique : le 112, numéro d’appel d’urgence européen qui se superpose actuellement aux autres numéros d’urgence.

On éviterait ainsi à cause de cette multiplication des numéros d'urgence confusion et contre-productivité. Dès janvier, les pompiers de Paris et la police vont expérimenter une mise en commun de leurs centres de réception.

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