mardi 22 septembre 2015

Tsipras, le retour...


Tsípras, pari gagné.

En renouvelant quasiment son score de janvier avec 35,47% des voix, le Premier ministre grec sortant réussit le Grand Chelem et prouve que, malgré l’échec des négociations avec Bruxelles, les Grecs continuent à le juger le plus apte à résister aux créanciers. Lesquels devraient méditer les leçons du scrutin de dimanche : c’est parce qu’il a insisté sur sa volonté et sa capacité à amoindrir les effets d’un accord qu’il a été contraint de signer qu’Aléxis Tsípras a su conserver son crédit dans un pays désenchanté et épuisé.

Même chose pour les Grecs indépendants, le parti nationaliste anti-austérité qu’on annonçait exclu de l’Assemblée. Et qui, malgré cet échec annoncé, est resté fidèle à ses engagements au côté de Tsípras. Avec dix députés (sur 300) dans la future Assemblée, cette petite formation offre le soutien indispensable aux 145 députés de Tsípras pour lui assurer une majorité. Selon des  résultats quasi définitifs, Nouvelle démocratie obtient 75 sièges. Les frondeurs de Syriza qui avaient rompu pour créer un nouveau parti sont en revanche exclus du futur Parlement.

Les néonazis d’Aube dorée resteraient la troisième force au Parlement, avec 6,99% des suffrages et 18 sièges. Le Pasok (socialiste) et le KKE sont crédités respectivement de 6,28% et 5,55%, ce qui leur octroie 18 et 17 sièges. Les centristes de Potami obtiennent 11 sièges.

Source : Libération

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire