Dimanche dernier en Allemagne, Angela Merkel a remporté pour la troisième fois consécutive les élections législatives. Âgée de 59 ans, la chancelière a été plébiscitée par les 62 millions d'électeurs de son pays.
Son parti, l'Union chrétienne démocrate (CDU) a recueilli plus de 42% des voix (+9 points) et arrive très loin devant le SPD (parti social démocrate) qui comptabilise 25,9% des suffrages (+2,9 points).
Par ailleurs :
- le FDP (parti libéral démocrate, allié de Merkel) quitte le parlement avec seulement 4,6%.
- les Verts sont en baisse avec 8% (-2,7 points).
- Die Linke (gauche radicale) est à 8,4% (-3,5 points).
Surnommée "Mutti" (maman) par les allemands, sa réélection est liée en grosse partie à sa capacité d'avoir bien géré la crise de l'euro et surtout d'avoir protégé l'économie allemande.
En effet et contrairement à d'autres pays, Angela Merkel peut afficher une bonne gestion des finances publiques et un chômage à la baisse, avec un taux de seulement 6,8% de la population active.
Mais tout n'est pas idyllique ! L'Allemagne compte l'un des plus grands nombres de bas salaires en Europe et une situation sociale qui se dégrade, menaçant les retraites de millions de gens.
La crise de la zone euro n'étant pas terminée, cela risque prochainement de peser et de miner les comptes publics.
La chancelière qui est au pouvoir depuis 2005 a promis le soir de sa réélection "quatre nouvelles années de succès pour l'Allemagne".
Peut-elle concrétiser ses promesses ?
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