La réussite scolaire étant un facteur très important de notre société, certains ont tendance à idéaliser les capacités intellectuelles de leur enfant.
Depuis une vingtaine d'année, les psychologues constatent que de plus en plus de parents font tester le QI (quotient intellectuel) de leur enfant. En réalité, il n'y a que 2% d'entre eux, d'une même classe d'âge, qui sont jugés intellectuellement précoces, avec un QI au dessus de 130.
Quels sont les signes de cette précocité ?
On constate pêle-mêle chez ces "surdoués" une rapidité d'acquisition, une super mémoire, une hypersensibilité, une grande curiosité, le sens de l'humour, une tendance à poser très tôt des questions existentielles. Tout ceci est lié également par l'utilisation très tôt d'un vocabulaire élaboré, de la lecture sans apprentissage ou du développement très jeune d'un don artistique.
Mais il faut savoir qu'un tiers des enfants détectés comme précoces sont en situation d'échec à l'école, et à cela il y a plusieurs causes.
L'ennui, des connaissances éparses (l'enfant vit sur ses acquis, sans vouloir faire d'effort), des enseignants pas toujours sensibilisés sur ces "exceptions", les petits camarades de classe qui font ressentir la différence et les mettent à l'écart, etc.
La prise de conscience de cette différence survient souvent dès le primaire et après "diagnostic", on arrive mieux à accompagner ces enfants par un soutien scolaire adapté et une aide psychologique.
En 2012, chaque académie a été dotée d'un référent sur le thème de la précocité intellectuelle et, cette année, chaque enseignant aura à sa disposition sur Eduscol (portail national d'informations et de ressources) un module de formation spécifique.
La précocité intellectuelle est-elle un avantage ou un inconvénient ?
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