mercredi 26 février 2014

La chasse aux sorcières


A un mois des élections municipales et à trois mois des Européennes, les syndicats font le ménage dans leurs rangs.

La CGT a déclaré qu'elle va exclure deux adhérents candidats du Front National. La CFDT a appris l'existence également de deux ou trois cas similaires et va prendre les mesures nécessaires.

Mais ces syndicats ne parlent que du Front national...

Pour FO, il n'y a pas d'équivoque possible car elle impose le choix d'emblée à l'adhésion, soit le mandat syndical, soit le mandat politique.

N'est-ce pas de la discrimination et du sectarisme ?

Je vous rappelle mesdames et messieurs des syndicats qu'au premier tour de la présidentielle de 2012 un sympathisant de FO sur quatre (25%) avait donné sa voix à Marine Le Pen. Ils étaient 16% à l'Unsa, 15% à la CFTC, 12% à la CFDT, 11% à la CFE-CGC et 9% à la CGT, selon un sondage réalisé le jour du scrutin par l'institut Harris Interactive pour Liaisons sociales.

Y-a-t-il incompatibilité à cumuler un mandat syndical et un mandat politique ?

4 commentaires:

  1. Bonjour Christian,

    Quelle hypocrisie ! On veut laver plus blanc que blanc en cette veille d'élection ? Je suis complètement opposé au FN mais de quel droit les syndicats s'immisce-t-il dans les opinions de leurs membres ? Vont-ils forcer les gens à voter dans un sens unique ? Sont-ils au courant de ce qu'est une démocratie ? Ton titre dit tout: c'est une chasse aux sorcières.
    Les syndicats ont eu leur utilité lorsque tout était à conquérir pour que les ouvriers, les salariés aient des conditions de travail décentes. Aujourd'hui les syndicats, à mon sens, ne servent plus qu'à défendre des droits acquis et souvent au-delà du bon sens. Je fais partie de cette catégorie de Français de plus en plus nombreux à avoir perdu toute confiance dans les syndicats et à les regarder d'un oeil critique.

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    1. Aux origines... la défense des travailleurs. De nos jours, le syndicalisme a bien changé... malheureusement !

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  2. Moi aux municipales je voterais pour le "parti du ciel"

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    1. Un parti d'humour et d'amour ferait peut-être son chemin... mais cela reste une utopie !

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