Ségolène Royal et les dossiers brûlants ne font
pas bon ménage…
Le 2 avril dernier, après sa nomination au
ministère de l’Écologie, Ségolène s’attaque au dispositif de
l’écotaxe. Sa prise de position fait hurler les écologistes, et
malgré le vote du dispositif (nouvelle mouture) adopté à
l’Assemblée nationale à la fin du mois de juin, celui-ci s’est
vu passer à la trappe au mois d’octobre, entraînant la
disparition de la société "Ecomouv". Mais afin de
préserver les alliances, elle assure que le projet "écotaxe" n’est
pas enterré…
Le barrage de Sivens est également un autre
exemple de volte-face…Dans un premier temps, après la mort d’un
jeune opposant au barrage, la ministre évoque une erreur
d’appréciation dans la décision de construire le barrage et va
dans le sens des écologistes et d’un abandon du projet. Mais
quelques jours plus tard, elle affirme qu’un ouvrage sera fait...Sûrement afin d’éviter de froisser élus locaux et agriculteurs.
Dernièrement, durant la polémique de
l’interdiction des feux de cheminées en Île-de-France, elle
annonce son intention de revenir sur l’arrêté préfectoral
prévoyant d’interdire cette pratique à partir du 1er janvier
2015. Sur le coup, elle se fâche à nouveau avec les Verts, mais
s’assure le soutien dans cette décision de politiques de tous
bords.
Pas facile d’être ministre de l’Écologie
sans l’être dans ses prises de décisions…
Bonjour Christian,
RépondreSupprimerQuel est le sens du vent aujourd'hui ?
Ah c'est un métier que de ménager la chèvre et le chou. Et ça s'appelle la politique
Bonjour Pestoune.
SupprimerBien dommage alors que nos politiques ne soient pas des éoliennes, nous aurions depuis longtemps gagné l'indépendance énergétique. ;-)
A bientôt Pestoune.