samedi 15 janvier 2022

Joe Biden, le faible...

Si l'on considère encore que les Etats-Unis demeurent la première puissance économique au monde (même si la Chine les rattrape peu à peu), on ne peut pas dire que leur président soit un homme fort.

Joe Biden, investi il y a un peu moins d'un an, a fait de grandes promesses mais c'était sans compter le peu de marge de manoeuvre qu'il aurait en tant que président.

Hormis le vote d'un budget de 1 200 milliards de dollars d'investissements dans un grand plan de rénovation d'infrastructures (routes, ponts, internet...), pour le reste c'est le gros couac !

Contrairement à son prédécesseur qui s'était rapproché de la Russie, Joe Biden se retrouve dans une situation délicate avec elle, notamment en raison des tensions en Ukraine qui ne cessent de croître.

Que dire également de la Corée du Nord que Donald Trump avait muselée... alors que lui ne prend que des mesurettes de blocages économiques devant la menace nucléaire que représente ce pays. La Corée du Nord en est déjà à son troisième essai de missiles depuis le début de l'année.

La grande réforme électorale, qu'il voulait entreprendre pour protéger l'accès aux urnes des afro-américains contre des restrictions imposées par certains états conservateurs du Sud, est également passée à la trappe.

L'obligation vaccinale qu'il voulait imposer aux grandes entreprises a été aussi retoquée... et je ne parlerai pas de l'inflation galopante qui atteint son plus haut niveau depuis 1982, sans compter des problèmes de pénurie récurrents dans les rayons de supermarchés depuis le début de la pandémie de Covid-19.

A ce rythme et dans un an, les élections législatives de mi-mandat risquent de lui faire perdre le contrôle du Sénat et de la Chambre des représentants.

Déjà que sa marge de manoeuvre est actuellement des plus étroites, les Etats-Unis n'auraient alors à leur tête qu'un pantin.

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