Ces trois dernières années, la recherche
génétique a progressé à grands pas. Une méthode a été mise au
point en 2012 par l’américaine Jennifer Doudna et la française
Emmanuelle Charpentier sous le nom de code CRISPR-Cas9.
Pour résumer,
elle permet de désactiver ou bien de corriger un gène. La
génétique, après nous avoir permis de détecter les anomalies,
nous donne maintenant les moyens de modifier le génome de l’embryon.
Nous avons donc le potentiel pour prendre notre destinée génétique
en main…
Exit donc les maladies héréditaires, les cancers,
Alzheimer, etc. On pourra même doter les futurs individus par
exemple de muscles plus développés, d’os plus solides…
Reste à
savoir si toutes les implications éthiques et sociales de
l’ingénierie génétique seront prises en compte afin d’éviter
des abus ou des plantages. Il faudra (à mon humble avis) mettre en
place des garde-fous au plus vite.
Bonjour Christian.
RépondreSupprimerEntièrement d'accord avec toi. On joue avec quelque chose de sacré, quelque part en triturant les gènes, du domaine de l'invisible et du plus intime de l'humain. Et toutes les dérives sont possibles. La commission de l'éthique actuelle n'est pas suffisante comme garde-fou. Si la recherche puis la pratique pouvaient se cadre au niveau thérapeutique en matière génétique, ce serait un formidable espoir pour des millions de personnes, surtout d'enfants atteints d'un problème à ce niveau. C'est la médecine de demain : soignez avant que la maladie n'arrive. Cela rejoint la médecine traditionnelle asiatique qui soigne l'homme dans son intégralité avant qu'il ne tombe malade. Le parallèle peut sembler hors de propos mais pendant des siècles, on ne s'est contenté que de soigner des personnes déjà malades et nous voyons les limites de ce genre de médecine avec de plus en plus de résistance aux facteurs responsables. Aujourd'hui on parle de soigner à la source, c'est une autre façon de procéder, plus prometteuse. Pour peu qu'on sache s'en tenir à ça dans ce domaine génétique.
Bonjour Pestoune.
SupprimerLa dernière phrase de l'article va dans ce sens. Thérapie, Ok... Mais gardons nous de jouer aux apprentis sorciers plus que nécessaire.