lundi 16 mars 2015

Valls Vs FN


Depuis une bonne semaine, nous assistons à de nombreuses "joutes" verbales entre le FN et le Premier ministre, Manuel Valls qui semble avoir déclaré une guerre ouverte à ce parti. Résumons ce qui c'est dit principalement...

- Le 8 mars dernier, Manuel Valls disait sa peur du FN pour la France : "Je n'ai pas peur pour moi (...) J'ai peur pour mon pays, j'ai peur qu'il se fracasse contre le Front National." Le Premier ministre ajoute craindre que le FN ne réalise un "score sans précédent" à l'occasion des élections des 22 et 29 mars. "Mon angoisse, puis-je vous parler de mon angoisse (...) ? C'est le FN à 30%, pas au deuxième tour, mais au premier tour des élections départementales."

- Le 10 mars, il persiste à l'Assemblée nationale en continuant d'attaquer le FN. La députée Marion Maréchal-Le Pen lui répond : "Gardez donc votre mépris crétin et vos leçons de République pour votre propre parti. Vous revendiquez la stigmatisation de Marine Le Pen et de 30% des électeurs français. Quand comptez-vous enfin vous occuper des angoisses des Français, plutôt que du sort de votre parti qui, je l'espère, se fracassera sur les urnes à la fin du mois ?"

- Dans la foulée Valls continue : "Je ne veux pas que le 22 mars, ce pays, mon pays, ma France, se réveille avec la gueule de bois. Il faut dire la vérité aux Français. Vous les trompez. Vous trompez les petites gens, vous trompez les ouvriers, vous trompez les agriculteurs, vous trompez ceux qui souffrent (..) Il est temps que dans ce pays, on déchire le voile, la mascarade qui est la vôtre."

- Quelques jours plus tard à Saint-Brieuc, il poursuit de la même façon : "Le Front National n'aime pas la France" (…) Le Front national n'est pas un parti républicain, c'est rance, c'est triste, la France elle a besoin d'optimisme et de regarder son histoire avec lucidité."

- Hier, dans une interview parue dans le Parisien, Marine le Pen reprend la main : "On connaissait Max la menace. Il y a maintenant Valls la fureur, qui en toute circonstance éructe sa haine contre nous (…) C'est lui qui jette les Français les uns contre les autres, alors qu'il est censé être le Premier ministre de tous (…) Or, on voit surtout qu'il est clairement en campagne pour son parti en ce moment. Donc, si le PS prend une déculottée aux élections, il faut que Valls... valse."

Les paroles des uns ou des autres peuvent-ils encore changer votre choix de vote ?

2 commentaires:

  1. Bonjour Christian et bonne semaine.
    Je ne suis pas sûre que son procédé soit le bon. A force de vouloir faire peur et d'agiter son bâton, il risque l'effet inverse. Pour moi, personne ne me fera changer mon vote.
    Pour les élections départementales comme pour les communales, je ne vote pas politique mais pour ceux qui auront selon moi, la défense de notre département le plus à cœur. Bref, je vote pour des personnes et pas pour un parti.

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    1. Bonjour Pestoune. Il est clair que ce n'est pas en procédant de cette façon, qu'il va arriver à détourner les gens du FN. Il faudrait peut-être prendre en compte les réels besoins des français et surtout trouver d'autres axes, d'autres voies, d'autres solutions et donner de l'espoir aux gens avec une politique qui donne des perspectives d'avenir.
      Pour ce qui est du choix de vote, à chacun de voir en son âme et conscience.

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