Malgré qu'il n'était pas question d'un groupe unique, la force de la gauche résidait dans son union et Jean-Luc Mélenchon l'a bien compris. Malheureusement, communistes, socialistes et écologistes ne l'entendent pas ainsi. Chacun veut son propre groupe à l'Assemblée.
Bien évidemment, la gauche dans son ensemble se sent un peu frustrée dans le sens où elle espérait pouvoir diriger le pays après les législatives et non être une force d'opposition. Mais voilà qu'au final, chacun veut marquer son territoire... ce sera certainement une déception pour tous ceux qui croyaient en cette gauche unie.
Si les chose en restaient là, ce serait le RN qui deviendrait ainsi le premier parti d'opposition. Une belle satisfaction dans le sens où ce parti ne doit rien à personne.
Quant à Macron, il ne peut que se satisfaire de cette situation à gauche et devrait même trouver un terrain d'entente avec LR et UDI qui ne cessent d'être des girouettes dans leurs prises de positions.
Pour ma part, je trouve qu'en France, il y a trop de partis qui se disputent une légitimité non représentative. Les communistes ont 12 sièges, les Verts 23 et le PS 26. En nombre de voix, c'est vraiment une misère. Il serait nettement préférable pour la gauche d'être unie et de ne former qu'un seul parti. A noter que le problème est d'ailleurs identique pour les autres forces en présence que ce soit du centre, de droite ou d'extrême droite.
Trois partis uniques me sembleraient plus crédibles, trois blocs : gauche, droite et centre avec ainsi une déperdition moindre des voix lors d'élections. Certains partis d'ailleurs ne devraient même pas ou plus exister.
La désaffection des électeurs vis à vis de la politique est un signe indéniable de l'essoufflement de tous ces mouvements qui vivent encore dans le passé en entretenant pour certains, un ego démesuré, alors qu'ils ne représentent presque plus personne.
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