Après la publication des chiffres
encourageant de la baisse de la mortalité sur nos routes, le
gouvernement n'a plus qu'une idée en tête, c'est de réduire la
vitesse...
Manuel Valls évoque cette idée sans
donner pour autant de précision dans la mise en place des mesures
envisagées. Il faut reconnaître que cela aurait un coût très
important (changement de tous les panneaux).
Une étude d'impact demandée par le
gouvernement conseille de limiter les vitesses sur les autoroutes à
110 km/h, les routes à 80 km/h et en ville à 30 km/h (au lieu de
130, 90 et 50).
Les autorités estiment qu'il y a trois
bonnes raisons de le faire :
- réduire la force du choc en cas
d'accident
- réduire la consommation de carburant
- réduire la pollution
Faut-il réduire la vitesse sur notre
réseau routier ?
Bonjour Christian,
RépondreSupprimerRéduire la pollution et le carburant ? les véhicules de ces dernières années sont de plus en plus économiques, ce qui n'est pas le cas des camions... où en est le projet de ferroutage qui devait faire traverser le pays aux camions du nord au sud par train ?
Réduire la force du choc.... ? tous nos véhicules sont équipés de systèmes de sécurité très efficaces en cas de choc routier.
Par contre, investir dans la sécurisation du réseau routier, envisager la déviation des villes, des points noirs connus dans les agglomérations seraient plus utiles.
Le seul argent qui va sortir, est celui du remplacement des panneaux : à raison d'environ 250 à 500 € ht plus le prix le prix de l'ancrage, du support et des fixations... ça va faire cher le changement. Rajoutons à cela les nouveaux radars qui vont fleurir en bordure de route.
Mais que de PV vont rentrer dans les caisses de l'Etat.
Bonjour Lapeste.
SupprimerJ'adhère à 200% dans ton sens... et je dis bien "les autorités estiment...", ce qui ne veut pas dire qu'elles ont raison.
Pour ce qui est du camion sur la route, il ne sera pas évident de le placer sur le rail. Trop d'enjeux ! Des centaines d'entreprises sur la touche... des milliers de salariés également... les cotisations patronales, salariales, la consommation du carburant, les péages, etc. Tout cela rapporte directement ou indirectement de l'argent à l’État.
Il y a donc une mauvaise appréciation des pouvoirs publics qui ne s'attaquent pas aux vrais problèmes de la route, notamment la sécurité passive (déviations, éclairage, etc.).
Merci de cette nouvelle intervention. Cordialement... Christian.