Pour faire suite à l'article d'hier.
Dimanche 19 janvier, un habitant d'une
commune rurale de Charente s'est fait agresser à son domicile. Un
homme cagoulé et armé a sonné à sa porte et lui a "demandé"
de l'argent. La victime, un retraité de 72 ans, s'est débattue et a
reçu un coup dans la mâchoire, heureusement sans gravité.
La population du village de
Magnac-Lavalette-Villars, choquée par cette agression, a déclaré
son intention de vouloir se défendre toute seule contre de tels
actes.
Sachant que les 450 habitants de cette
commune sont issus pour la plupart de parents ou de grand-parents
chasseurs, le maire Didier Jobit craint que ses administrés ne
ressortent les fusils. Pour éviter tout drame de manipulation
d'armes à feu, il a décidé de doter les habitants qui le désirent sur le budget de la commune,
de bombes lacrymogènes et de dispositifs de sécurité aux portes.
La préfecture a aussitôt menacé
l'initiative de veto, et le conseil municipal a contourné la
difficulté en optant pour la mise en place d'achats groupés (au final, à la
charge des foyers volontaires), achats étendus si besoin il y avait,
à d'autres éléments de sécurité.
Que pensez-vous de la réaction première des
habitants de ce village ?
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