mercredi 22 janvier 2014

La mortalité routière


C'est le ministre de l'Intérieur qui a présenté lundi le bilan annuel des accidents de la route. Les chiffres ont atteint leur plus bas niveau depuis qu'ils existent (1948).

En 2013, il y a eu 3 250 personnes tuées sur les routes avec une tendance générale à la baisse. Pour mémoire, le pic de mortalité le plus élevé avait été atteint en 1972 avec 18 000 morts.

Cette baisse record peut s'expliquer par une communication accrue et des campagnes chocs, le déploiement des radars fortement médiatisés, des conditions météo moins bonnes et la hausse du prix des carburants.

L'objectif déclaré de Manuel Valls est de descendre en dessous de la barre des 2 000 morts dans les dix années à venir, sachant que les trois principales causes d'accidents mortels sont :
- la vitesse : 25%
- l'alcool : 20%
- le refus de priorité : 14% 

Est-il possible d'atteindre cet objectif ?

2 commentaires:

  1. Bonjour Christian,
    ça m'horripile un peu parce qu'on fait dire aux chiffres ce qu'on veut. Ne sont comptabilisés que les morts immédiats des accidents routiers mais pas ceux qui meurent des jours, des semaines après, des suites du dit accident.
    De plus quel est le compte des blessés graves ? Est-il lui aussi en baisse ?
    Ensuite les voitures étant plus sécurisées, il est logique qu'il y ait moins de tués, ce qui ne veut pas dire moins d'accidents.
    Et pour terminer, on parie sur la répression pour expliquer la soi-disant baisse de mortalité mais l'amélioration des infrastructures routières y seraient pour beaucoup non ?
    Donc leurs chiffres pour moi, ça n'est que de l’esbroufe, de la poudre aux yeux et loin de représenter une réalité.
    Mais il faut bien justifier l'augmentation de la répression qui fait entrer de l'argent dans les caisses de l'Etat. Et une question innocente : qui dans le gouvernement a un proche travaillant à faire les panneaux de signalisation routière ? ça expliquerait la baisse des limitations de vitesse. Calculez le prix que ça va nous coûter le remplacement de tous les panneaux de limitation de vitesse si on descend de 90 à 80 km/h

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    1. Bonjour Lapeste.
      Les chiffres, on leur fait dire ce que l'on veut... et cela dans tous les domaines (sauf les mathématiques). On voit bien effectivement qu'il y a des intérêts financiers énormes à faire de la répression et la notion de culpabilité est une des composantes qui permet de diriger les foules.
      Je te donne RDV dès demain avec l'article qui suit "30... 80... 110" qui avancent les raisons "politiques" de la baisse éventuelle des vitesses sur notre réseau routier. A bientôt de te lire.

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