Samedi 11 janvier, la Tanzanie a dévoilé des chiffres très inquiétants. La population des éléphants dans ce pays a baissé des deux tiers depuis 1976.
Le recensement réalisé fin 2013 est sans appel :
- 1976 : 109 419 éléphants
- 2013 : 13 084 éléphants
Cette chute de 66% est liée au braconnage pour l'ivoire, mais aussi aux safaris animaliers (combinés avec des séjours) qui sont une source non négligeable de devises étrangères pour ce pays d'Afrique.
Au mois d'octobre dernier, une vaste opération a été lancée contre les braconniers et les autorités ont procédé à de très nombreuses arrestations. L'opération a été malheureusement entachée de meurtres, de tortures et de viols, ce qui a valu la "démission" de 4 ministres du gouvernement de Jakaya Kikwete, le président tanzanien.
Que peut-on faire pour éviter de tels massacres ?
Dans l'absolu, la coopération entre les différents pays africains, car ce qui se passe en Tanzani pour l'éléphant comme pour le rhinocéros, les grands singes et nombreux autres animaux, se passe dans tous les pays abritant ces mammifères. L'éducation en faisant prendre conscience aux africains du trésor fragile qu'ils possèdent, car les braconniers sont souvent des autochtones.
RépondreSupprimerMais au fond, je n'y crois pas. Devant l'appât du gain pour les trafiquants d'ivoire ou les cendriers en main de gorilles, on ne peut rien. Une fois de plus le pouvoir de l'argent est tout puissant. Entre les africains ayant faim, les trafiquants s'enrichissant et les cons achetant de tels produits, je crois qu'il n'y a pas grand chose à faire.
Et puis la savane africaine est un no man's land où ces messieurs vêtus de leur beau costume de chasseur kaki, du casque colonial ou autre couvre-chef luxueux, munis d'armes de guerre font leur propre loi. Nombreux sont les opposants à ces trafics qui y ont laissé leur vie.
Ce n'est que l'appât du gain... malheureusement et rien d'autre. Dian Fossey, éthologue américaine, spécialisée dans l'étude du comportement des gorilles en est un des exemples les plus connus. Sa prise de position pour la protection des primates lui a couté la vie.
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