mercredi 25 janvier 2017

Le dernier rempart


L’entre-deux-tours de la primaire de gauche voit déjà se dessiner à travers les prises de positions des qualifiés que sont Benoît Hamon et Manuel Valls, la ligne qu’adopteront ces hommes s’ils accédaient à la présidence de notre pays. D’un côté un utopiste qui semble vivre dans un autre monde… et de l’autre un fou furieux qui croit fermement être le messie, le sauveur de la France.

Juste après le premier tour, Manuel Valls a déclaré à ses partisans : "Gouverner, c'est difficile, mais c'est aussi transformer le quotidien des gens. Je n'ai jamais opposé le cœur et la raison. Je refuse d'abandonner les Français à leur sort face à l'extrême droite, qui détruirait notre pays, ou la droite, celle de Fillon, dure, libérale comme jamais et conservatrice. Face à l'Amérique de Trump, la Russie de Poutine, une mondialisation qui ne fait aucun cadeau aux plus pauvres, je veux une Europe refondée qui protège".

- "transformer le quotidien des gens" : on peut dire qu’il l’a plutôt détruit…
- "opposé le cœur et la raison" : n’ayant ni cœur ni raison, il ne peut être objectif…
- "face à l’extrême droite" : n’oublions pas que si le FN atteint des scores importants, c’est aussi en grande partie à cause des socialistes dont il a été un temps le chef de gouvernement.
- "droite, celle de Fillon, dure, etc." : il a la mémoire courte, c’est quand même les mêmes bases qu’il avait lorsqu’il était premier ministre.
- "Trump, Poutine... une Europe refondée qui protège" : quel rigolo celui-là ! L’Europe asservit les peuples et ne peut s’opposer ni à Trump ni à Poutine. Elle est complètement larguée en politique internationale, incapable d’être unie…

Je vous le dis, je vous le répète… on est mal, très mal.

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