Là-haut sur le toit même souffle un air magique
Frisant
continuellement le flot et les forêts
Un air si rare au milieu des
formes tragiques
Harmonieuses par l'intense ciel creusé ;
L'air baigne
Les poumons et le cour et la chair ou douleur
Le
chagrin l'espérance et la mélancolie,
L'air revêtu de foin et
d'absente chaleur,
Effaçant jusqu'au haines d'un amour _ magique,
Des forêts comme
l'orgue aux prologues du vert
Il engendre un grand être
Jouant le
vrai théâtre en notre éternité.
Pierre Jean Jouve (1887-1976)
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