C’est hier que le président de la République est sorti de son silence sur l’affaire Benalla. Lors d’un entretien avec les députés LREM organisé à la Maison de l’Amérique latine, il a déclaré être le seul responsable des événements du 1er mai.
"Ce qui s'est passé le 1er mai est une trahison. Le seul responsable c'est moi et moi seul (…) S'ils cherchent un responsable, il est devant vous. Qu'ils viennent le chercher. Je réponds au peuple français (...) Ce n'est pas la République des fusibles, la République de la haine. On ne peut pas être chef par beau temps (…) C'est moi qui ai fait confiance à Alexandre Benalla. C'est moi qui ai confirmé la sanction".
Après une semaine de turbulences, Emmanuel Macron est sorti de sa réserve en se cadrant comme le "chef du navire". Beaucoup pense que son attitude est digne, responsable et courageuse. OK… OK… OK. Mais si cet homme assume réellement ses responsabilités, pourquoi avoir attendu la semaine dernière pour licencier son collaborateur ? Pourquoi l’avoir dans les faits maintenu dans ses fonctions ? Pourquoi l’avoir couvert ? L’aveu aurait été vraiment courageux avant que la presse ne révèle le scandale !
De plus, sa petite phrase "Qu'ils viennent le chercher" a vraiment bon dos ! Il faut savoir que la Constitution protège un président en exercice et qu’il n’a pas l’obligation de rendre des comptes. Donc… pour ma part, tout cela n’est que du vent pour amuser encore une fois la galerie et les incrédules.
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