Cet été, le Remera (le registre des malformations en Rhône-Alpes) a révélé que plusieurs bébés sont nés ces dernières années sans mains, bras ou avant-bras dans un périmètre restreint de l’Ain (sept naissances entre 2009 et 2014). Deux autres groupes de cas ont été observés, en Loire-Atlantique (trois cas entre 2007 et 2008) et en Bretagne (quatre cas entre 2011 et 2013). Les causes peuvent être génétiques, liées à des contraintes physiques ou dues à des substances toxiques.
Après enquête, l’agence sanitaire Santé publique France a conclu dans un rapport rendu le 4 octobre dernier que le nombre de cas relevés dans l’Ain n’était pas statistiquement supérieur à la moyenne nationale. L’enquête est bel et bien fermée et laisse les parents avec leurs questions et leurs doutes.
Bien qu’aucune preuve scientifique ne l’étaye, Emmanuelle Amar, la scientifique qui a lancé l’alerte pense que des pesticides pourraient être à l’origine des malformations et accuse les autorités sanitaires de ne pas vouloir faire toute la lumière. Cette femme qui a eu le courage d’informer le grand public de cette affaire est en passe d’être licenciée du Remera qui voit par ailleurs son financement réduit à moins de la moitié de ce qu’il était…
Bizarre tout ça !
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