vendredi 19 octobre 2018

Les péages urbains



Dans le cadre de la loi d’orientation sur les mobilités, le gouvernement veut autoriser la création de péages urbains dans les grandes villes, pour lutter contre la pollution atmosphérique.

Selon le texte du projet de loi, les automobilistes pourraient donc bientôt débourser 2,50 euros pour circuler dans les villes de 100 000 habitants. Un tarif qui grimperait à 5 euros pour les agglomérations de plus de 500 000 habitants. Pour les camions, le tarif pourrait être quatre fois plus élevé et atteindre les 10 euros, dans les villes de plus de 100 000 habitants. Si des forfaits sont envisagés pour les automobilistes qui entrent et sortent plusieurs fois par jour, la gratuité pourrait être mise en place pour les résidents.

Encore une fois le choix va se porter sur la taxation des automobilistes ! Depuis hier, on veut nous faire croire que ce sera bénéfique pour notre santé à l’instar de villes comme Londres, Stockholm ou Milan qui ont déjà adopté ce dispositif, mais pour lesquelles la pollution n’a pas diminué pour autant en raison d’une hausse globale de leurs activités. Le terme de "péages urbains" ne plaît pas au ministre de l’Écologie, François de Rugy, qui préfère employer le mot de "tarif de congestion". Tu parles ! Ils vont encore nous la mettre bien profond avec la soit-disant idée de protéger l’environnement et je ne parle pas de la vignette écotaxe déjà mise en place.

Il y aura peut-être moins d’embouteillages, d’accidents… mais pour le reste, on se fourre le doigt dans l’œil ! Un véhicule hyper polluant pourra légitimement circuler en pleine ville du moment qu'il paie son passage. On marche sur la tête ! Les solutions passent surtout par des véhicules propres, une offre de transports en commun à la hauteur des ambitions écologiques et des tarifs poussant les automobilistes à laisser leurs véhicules au garage.

Mais là, encore une fois, on nous prend pour des chèvres ! Plus ça va et plus je me dis que ceux qui nous gouvernent sont vraiment des brêles ! Pour eux, nous ne sommes bons qu'à payer...

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