Baby Loup : la laïcité

Vous souvenez-vous de l'affaire de la crèche Baby Loup ?

Une employée y avait été licenciée pour le motif du port du voile, malgré que le règlement intérieur interdisait tout signe religieux au sein de l'établissement.
Portée devant la justice, le licenciement a été annulé par la Cour de cassation le 19 mars dernier en invoquant le fait que la crèche étant une entreprise privée, son règlement intérieur ne pouvait pas interdire les signes religieux au personnel.
Dans notre pays, la laïcité est un des principes de base, principe dans les entreprise publiques, mais pourquoi pas dans celles du privé ?
Depuis cette décision, la crèche a décidé de déménager tant les conditions de travail pour le personnel sont devenues pénibles.
Le personnel subit des exigences de la part des parents, des exigences religieuses (alimentation halal par exemple), des violences, des insultes, des pneus de voitures crevés, des carrosseries rayées...
Créée il y a vingt-deux ans par une réfugiée politique chilienne, ancienne sage-femme, Natalia Baleato, Baby Loup est ouverte 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 et rend plus que les services prévus. Ayant le sentiment qu'elle a été lâchée par les politiques, elle déménagera de Chanteloup-les-Vignes à la ville de Conflans (dans le même département, les Yvelines) dès le début de 2014.

Mesdames et messieurs les politiques, il faut trancher rapidement et prendre une décision.
LA DECISION... qui fera que nous pourrons vivre tous ensemble en paix quelque soit nos origines, notre couleur de peau ou nos croyances.

Sans vouloir blâmer qui que ce soit, les enfants restent quand même les oubliés de l'histoire.